La visite de la vieille ville commence par l’église de Metekhi d’où se dévoile un panorama sur l’ensemble de la partie historique. Vous contemplez 1600 ans d’histoire. Un téléphérique nous mène ensuite vers la forteresse de Narikala qui signifie « imprenable » en perse. Nous redescendons à pied vers Abanotubani, le quartier des bains sulfureux dont Marco Polo parlait.

Tbilissi était une étape de la route de la soie; ses caravansérails en témoignent. Les différents styles architecturaux de la capitale reflètent les différentes étapes de son histoire ; par exemple, avec des bâtiments de période stalinienne mêlés aux maisons traditionnelles arborant de charmants balcons de bois et des cours intérieurs si caractéristiques.
Le Musée National expose entre autres des objets en or du 3e millénaire avant notre ère, des technologies de joaillerie ancestrales.

Jour 3. Visite de l’Ancienne Capitale Mtskheta et la Région Viticole de Kakhétie

Nous reprenons la route, direction l’ancienne capitale de la Géorgie : Mtskheta. Cette cité existait déjà il y a plus de 2000 ans. On y parlait l’araméen, l’hébreu, le grec ancien et bien sûr le géorgien. Un pont de cette époque est immergé sous les eaux de la Kura. Deux sites religieux incontournables vous attendent: l’église de la Croix – où les Géorgiens adorent se marier – puis la cathédrale où, d’après la légende, la sainte tunique du Christ est enfouie.

Arrivée à Telavi en fin de journée. Visite d’un atelier de fabrication des Qvevri, ces jarres en argile qui perpétuent la tradition du vin géorgien, inscrite au patrimoine immatériel de l’UNESCO. La journée se termine par une dégustation de vin local, dans une ambiance conviviale et authentique.

De nombreux visiteurs se rendent en Touchétie juste pour parcourir cette incroyable piste construite dans les années 70. La route est sublime. Nous profitons de quelques pauses, notamment pour le pique-nique. Nous avons au préalable fait nos dernières emplettes dans la ville de Telavi car il n’y a pas de magasins en Touchétie. Arrivés au col, selon la motivation et si la météo le permet, nous profitons d’une petite marche pour se dégourdir les jambes. Enfin, la route nous mène vers un petit village où nous nous installons en maison d’hôtes pour la nuit.

Après une rapide virée en véhicule tout-terrain, la vallée de Gometsari s’ouvre à nous. Nous apprécions déjà de beaux panoramas sur l’ensemble de la Touchétie. Tout autour de nous, une nature préservée d’un vert puissant. Le calme n’est interrompu que lorsque nous croisons un troupeau de moutons ou des cavaliers lancés à toute allure. Nous quittons alors la piste et descendons sur un sentier jusqu’au lit de la rivière. Nous traversons à gué. Le sentier remonte en forêt. Nous traversons un autre village accessible uniquement à pied et à cheval. Enfin, nous arrivons chez notre hôte Giorgi est un jeune berger attaché à une tradition typiquement Touche. Son fromage de brebis se fait dans une peau de mouton. Cette étape et cette belle rencontre sont de loin notre grand coup de cœur. Imprégnons-nous de l’atmosphère de la vraie Touchétie !

Jour 6. Traditions et vues imprenables de Touchétie

Nous entamons cette nouvelle journée à la bergerie en surplomb du hameau. Giorgi et Natia nous expliquent tout sur le mode de vie des bergers, la laine, le fromage, et même les lieux où rodent ours et loups. Les bergers caucasiens acceptent qu’une partie de leurs troupeaux soient « rendus » à la montagne. Une vue époustouflante nous attend ensuite. L’une des plus belles de Touchétie. Le Caucase se déroule, ses flancs parsemés de ses rares villages. Les montagnes au loin tutoient les 4000 mètres d’altitude. La Russie n’est pas très loin. Ce chemin est rarement emprunté. Il débouche sur deux tours médiévales de surveillance. La randonnée se termine par une traversée à pied, à cheval ou en voiture d’une belle rivière. Nous passons la nuit chez l’habit

Jour 7. Le toit de la Touchétie

Aujourd’hui est notre journée la plus sportive. Nous sommes seuls au monde pour cette étape sur un sentier reliant les deux vallées principales. Au cours de notre montée, nous traversons un village abandonné. Nous parvenons au col, véritable toit de la Touchétie, d’où nous apprécions toute la beauté de la chaine du grand Caucase, notamment la Tchétchénie et le Daghestan. En contrebas, quatre tours défensives protègent une crête entière. L’imam Chamil, chef de l’armée daghestanaise, s’est fourvoyé ici. La légende raconte qu’il a perdu ses meilleurs guerriers en bas d’une de ces tours. Les myrtilles tapissent la descente du col. Nous passons la nuit dans le dernier village habité.

Jour 8. Route de transhumance

Comme les Touches le font durant la traditionnelle fête estivale, nous montons à la forteresse abandonnée de Hegho (prononcez “Héros”). Les chevaux nous aident à traverser la rivière. C’est un lieu hors du temps, qui nous projette dans le Moyen Âge caucasien. Les légendes du lieu nous y sont contées et prennent vie au milieu des murs d’ardoises. De retour au village, une voiture nous conduit de village en village pour quelques petites balades charmantes et faciles. Nous sillonnons aujourd’hui une Touchétie un peu plus fréquentée. Une petite marche de 2 h autour de Dartlo, haut lieu de Touchétie, nous fait découvrir le hameau perché de Kvavlo. Dartlo est un village reconstruit récemment dans le plus pur style touche.

Jour 9. La marche du garde-frontière

Court transfert en voiture jusqu’au petit village de Chigo, habité par seulement deux familles. Nous entamons la marche vers un col à 2560 mètres qui nous permet d’entrer dans une nouvelle vallée. Nous frôlons le Daghestan (Russie) et nous croiserons certainement les gardes-frontières. Nous pouvons admirer les vues sur les villages daghestanais. Descente jusqu’au pittoresque village de Shenako où nous logeons ce soir. Avec son église et ses ruelles, un des villages les plus emblématiques de la région. Nous dînons chez la cheffe locale. Avec un peu de chance, l’accordéon animera notre soirée autour du feu, en compagnie des femmes du village.

Jour 10. Descente vers la Kakhétie

Nous rejoignons en véhicule le village d’Omalo, village principal de Touchétie. Une balade nous mène vers quelques tours médiévales d’où s’ouvre un point de vue imprenable sur toutes les vallées. C’est pour nous une manière de saluer la longue marche de ces derniers jours. Notre route nous ramène vers les plaines fertiles de Kakhétie. C’est également sur cette piste tortueuse que nous suivons que les transhumances se déroulent à chaque printemps et automne.

Soirée dans la famille de Natia. Un moment inoubliable à n’en pas douter, toute sa famille nous accueille dans une habitation typique autour d’un délicieux repas animé par Simon, le père de Natia, qui nous étonnera à bien des reprises. Toutes les traditions de table nous sont expliquées ici, et elles vous réservent des surprises.

Jour 11. Pèlerinage – Sur le chemin de David Garedja

Notre matinée est consacrée à la visite de deux sites troglodytes importants (et vivants) de l’histoire de la chrétienté en Géorgie. Au 6e siècle, 13 moines assyriens sont venus enraciner la foi chrétienne en Géorgie, parmi eux David Garejeli s’est installé dans ces grottes.

Après avoir déjeuné chez des Polonais dans ce village, nous quittons la région semi-désertique pour nous abreuver en vin. Nous faisons escale chez un vigneron pour une dégustation. Il nous expliquera les différences entre vins géorgiens et vins français.
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