La visite de la vieille ville commence par l’église de Metekhi d’où se dévoile un panorama sur l’ensemble de la partie historique. Vous contemplez 1600 ans d’histoire. Un téléphérique nous mène ensuite vers la forteresse de Narikala qui signifie « imprenable » en perse. Nous redescendons à pied vers Abanotubani, le quartier des bains sulfureux dont Marco Polo parlait.

Tbilissi était une étape de la route de la soie; ses caravansérails en témoignent. Les différents styles architecturaux de la capitale reflètent les différentes étapes de son histoire ; par exemple, avec des bâtiments de période stalinienne mêlés aux maisons traditionnelles arborant de charmants balcons de bois et des cours intérieurs si caractéristiques.
Le Musée National expose entre autres des objets en or du 3e millénaire avant notre ère, des technologies de joaillerie ancestrales.

Jour 3. Découverte des tablées, avec diversdégustations et rituels de tables

Notre découverte de la Kakhétie débutera par l’exploration de deux sites troglodytes importants (et vivants) de l’histoire de la chrétienté en Géorgie. Au VIème siècle, 13 moines assyriens sont venus enraciner la foi chrétienne en Géorgie. Parmi eux, David Garejeli s’est installé dans ces grottes. Le déjeuner sera dans un village appelé Udabno -“désert” en Géorgien.

Saviez-vous que les Géorgiens ont inventé le vin il y a 8000 ans ? Justement, le minibus nous mène chez un vigneron qui nous fera goûter ses vins et nous expliquera les différences profondes entre les vins géorgiens et français. Le soir, pour bien vous mettre dans le bain, nous passerons la soirée dans la famille de Natia! Son père est polyglotte et francophone. Il sera votre tamada – le chef de tablée – pour toute la soirée. La famille entière vous ravira de ses mets et vous serez guidé dans la découverte de la culture de la tablée géorgienne.

Jour 6. De la route militaire à celle de la Soie

Le matin, nous nous promènerons jusqu’à l’iconique église de la Trinité, surplombant toute la région : une belle escapade, que ce soit en voiture ou à pied. Nous dégusterons les traditionnels khinkalis : des raviolis caucasiens, savamment assaisonnés. Nous quittons les montagnes pour retrouver les origines de la Géorgie. Nous ferons une longue pause à Mtskheta, l’ancienne capitale. Plus de 2000 ans d’histoire vous contemplent. La route de la soie passait ici, et on y parlait 4 langues dont l’araméen, la langue de Jésus. Dans l’après-midi, nous commencerons notre route vers l’ouest. L’étape se fera dans la méconnue vallée d’Ateni où nos hôtes nous attendent de pied ferme.

Jour 7. De l’Antiquité à Staline

Nous commencerons la matinée avec la cité troglodyte des Dieux – Uplistsikhe. Construite des millénaires avant notre ère, ses grottes servirent d’abris aux caravaniers de Route de la Soie puis devinrent un sanctuaire pour les seigneurs de la région. Nous passerons par Gori, ville natale de Staline. Son musée typiquement soviétique est resté en l’état. On peut s’y arrêter et se rappeler du dictateur soviétique que de nombreux Géorgiens aimeraient pouvoir oublier…
Nous passerons la nuit dans la ville de Koutaïssi.

Jour 8. Héritage curiste soviétique

Le matin, nous visitons le marché local et la ville de Koutaïssi, deuxième ville du pays. Dans l’après-midi, nous découvrons l’ancienne ville balnéaire de Tskaltoubo. À l’époque soviétique, les meilleurs ouvriers, mineurs et métallurgistes d’URSS recevaient une récompense : passer leurs vacances à apprécier les sanatoriums et les fameuses eaux thermales de Tskaltoubo. Tous les jours, un train direct de Moscou déversait son flot de travailleurs éreintés. Après une semaine de bains et de massages, ils retournaient vers leurs usines en pleine forme et encore plus motivés au travail. On appelle ce lieu le “cimetière des béquilles”. Il y avait une vingtaine de sanatoriums et des dizaines de bains. Le plus célèbre est le numéro 9, le bâtiment privé de Staline. Aujourd’hui, la ville garde un cachet typiquement soviétique, assez unique. Vous visiterez quelques bâtiments abandonnés et imaginerez le luxe à l’époque soviétique.

Jour 9. Géorgie multiculturelle et multiconfessionnelle

Nous remontons la rivière Mtkvari jusqu’à la frontière naturelle avec la Turquie. Sur notre route se trouvera la cité de l’eau des tsars : la ville de Borjomi. Réputée pour son eau minérale, elle est un haut lieu de villégiature depuis l’époque des tsars. Goûtons-la, puis faisons un tour dans le parc et imaginons-nous un instant en compagnie de la famille Romanov. Bienvenue dans la cité multiconfessionnelle d’Akhaltsikhe : c’est là que sont nés les parents de Charles Aznavour. Les traces d’un glorieux passé se repèrent notamment par la synagogue du quartier juif, les églises arméniennes, géorgiennes et russes. Nous ne manquerons pas de visiter le quartier, puis l’impressionnante forteresse rénovée de Rabati et enfin son musée. À la fin de cette journée, nous passerons la nuit proche du site troglodytique de Vardzia.

Jour 10. Troglodytes et autres curiosités médiévales

Le matin, nous commençons par visiter le fameux site troglodyte de Vardzia ! C’est prodigieux d’imaginer le temps qu’il a fallu pour tailler tout cela dans la pierre ! Au cœur de ce labyrinthe se trouve un monastère très particulier, tenu par un moine, et situé à côté d’une source d’eau bleutée et transparente provenant de la montagne. En parlant d’eau, il nous sera aussi possible de nous baigner, si désiré, aux bains thermaux proches de Vardzia, ou bien de nous promener le long de la rivière Mtkvari : quartier libre pour tout le monde !Nous vous proposons ensuite une activité typique de la région : un atelier culinaire au cœur de la vallée. Nous y apprendrons à fabriquer le fromage local et à préparer le fameux khatchapouri, dans une maison du village, aux côtés de nos hôtes géorgiennes.

Jour 11. Pèlerinage – Retour par les hauts plateaux volcaniques; une toute autre Géorgie

Pour revenir à la capitale, nous traverserons la Djavakhétie, une région encore méconnue mais pleine de charme. Avec ses hauts plateaux situés à plus de 2000 mètres d’altitude, ses grands lacs gelés en hiver et sa population presque entièrement arménienne, c’est une toute autre facette de la Géorgie qui s’offre à nous. C’est par cette région que Sainte Nino est arrivée en Géorgie. C’est elle qui a converti la famille royale au christianisme au IVᵉ siècle. Souffrant du grand froid des hauts plateaux, elle trouva refuge à Poka. Aujourd’hui, des sœurs font vivre la nonnerie de Sainte Nino, dans un cadre d’une grande beauté. Nous arriverons à Tbilissi dans la soirée, pour un dîner d’adieu dans un restaurant traditionnel.